And the winner is...

Bon, donc voilà, le duel est arrivé à son terme. Je suis actuellement sous l"influence de plusieurs bouteilles de vin et de la fin d'une bouteille de gin, d'une de jack et d'une du rhum... Bah quoi??!!!

Ouai, il parait que les surfeurs picolent quand ils se font chier, et du coup, selon les critères des rédacteurs de se blog, le vrai titre de champion du monde revient à Parko. Ok, il a été défait par Mickel (Mick, c'est pas un nom...), mais au moins, pendant la waiting periode, il aura fait rêver le chaland. Entre partie de ping pong endiablées et autre surf amusé, Parko aura rendu la quinzaine de pipe plutôt marrant à suivre. Taj l'emporte, enfin un titre cette année pour le gras du surf (et tellement stylé). ça fait plaisir...

Par contre, pour le vrai duel du surf 2.0, c'est définitivement égalité entre les veners du surf mondial. Entre les gars du Modern et Jamie, le score est difficile à tenir, surtout quand un Still Filthy pousse derrière comme un maman le jour de son accouchement. En gros, ce blog ne sert à rien si ce n'est à vous dire de vous ruer comme des morts de faim sur les dernières prod du surf mondial, enfin, surtout du surf intéressant. Je vous laisse réfléchir, on debrief un peu plus tard.

Alors voilà...

1ère étape, done!

Après moultes tumultes, on a enfin réussi à mettre la main sur une copie de Modern Collective, grâce à un passage par ebay US, et Itunes US, ainsi qu'une adresse fictive à Anchorage, Alaska.

Donc, grâce à plusieurs astuces dont seuls des mecs vénères et désœuvrés sont capables, nous sommes parvenu à visionner la dite "cassette".

Bah ça claque.

L'intro est belle, il faut attendre 5 bonnes minutes avant de voir du surf, et encore, dans des conditions pourries. après ça se met en place, un peu comme les bourdaines avec la marée.

C'est très aérien, pour ne pas dire uniquement aérien, c'est super impressionant, pour ne as dire uniquement impressionnant, et la musique est plutôt sympa. On notera à ce sujet que bientôt 5 ans après l'explosion de l'éléctro, l'audiovisuelle du surf s'y met...

Les spots et les atmosphères sont variés, et on retrouve des mecs qui envoie des airs dans toutes les conditions de vagues, du rodéos dans 50cm au tail slide (ou plutôt board slide) dans un bon gros 2m.

Jordy & Dion on la part belle sur différents spots, et montrent leur puissance et leur aptiude à retomber sur leurs pattes. On ne compte pas le nombre de "bah voyons" lâchés au cours de la projection privée que nous avons organisée autour de bières et d'un Pastis (le bon gâteau landais au goût de rhum, pas la boisson des Calanques).

Les autres membres du casting ne font pas de la figuration, et défonce chacun leur tour les spots, quasi comme si on avait là une vidéo à part... heureusement, ça n'en n'est pas une.

Les 3 moins de la vidéos:

- le point de vue est quasi toujours le même, si le montage est soigné, la caméra est inlassablement posée sur la plage, par moment ça lasse, mais bon, question de budget, on sait...

- Il y a 10 à 15 mn en trop. La vidéo et l'esprit sont chanmé attention, mais par moment, on tombe dans une redondance de tricks qui n'est pas indispensable à la compréhension de l'intrigue (oui, j'ai écouté les cahiers du cinéma hier soir). un petit 1/4 d'heure en moins aurait peut être donné un peu plus de pêche à la cassette.

- Pas assez de Dane Reynolds! Bon, ok, ce reproche là n'est pas objectif, mais avouons quand même qu'à l'heure actuelle, i a un des tous meilleurs style, et fait parti des mecs les plus excitants à voir surfer.

Pour résumer, Modern Collective est plus qu'une vidéo au moins à voir et à posséder, c'est le next level du surf. Une progression du surf dans le monde du style qui fait du bien, et qui se poursuit sur leur blog.

Et pour cité un membre du comité de visionnage : " c'est tellement fou, ça n'a plus rien à voir avec ce qu'on fait!"

Une bonne claque visuelle et esthétique, du style et des airs comme s'il en pleuvait.

Voilà voilà...

Alors maintenant, nous on attend gentiment la mise à dispo de Who Is J.O.B., parceque lui aussi ça à l'air d'être un chaud, dans un autre style, peut être plus classique, et moins progressiste hors de l'eau (quoique...) par contre, au regard des teasers de ce projet, il a l'air fâché le jeune! Il charge grave, et sait aussi envoyer son tail, ça aussi ça risque de péter grave.

Le truc!

ça commence bien, je n'arrive pas à trouver de titre pour ce billet, alors que d'habitude, c'est quand même le truc le plus facile, soit un jeu de mot foireux, ou n'importe quel autre procédé bon marché, mais là, non... C'est d'autant plus con que j'étais venu vous parler de ce qui se fait de mieux en matière d'innovation et de créativité sur un surfboard, ouai: Modern Collective.

Alors voilà, je ne sais pas d'où c'est sorti, c'est vrai quoi, un petit collectif de mecs sous-médiatisés, qui font des petits scores dans les compétitions cantonales de leurs villages. Yep, celle là, je pense as être le premier à la faire, et je ne serai pas le dernier.

Tout ça pour dire que ce que le surf a de plus excitant à offrir en ce moment est condensé dans une vidéo et raconte sa vie sur un des rares site/blog de surf à avoir de la gueule (même le mien est moins bien, pfffff je me déçois encore...). Dane Reynolds, Jordy Smith, Dion Agius, Yadin Nicol et Mitch Coleborn, juste le casting, c'est déjà des effets spéciaux... En plus ça pousse gras le niveau, l'engagement et les tricks. Mon plus grand bonheur c'est de voir qu'enfin le monde du surf découvre les grabs (pas seulement dans le barel en backside) et surtout le twwwwwick, sick!

Ces mecs font progresser le surf, et l'amène à un autre niveau. Les gonzes ont la classe sur et hors de l'eau. En fait, depuis que je surf, j'ai toujours refusé d'être assimilé à un surfeur. Ok, d'abord pour une raison de niveau, mais aussi et surtout parceque le monde du surf est assez simple et pas franchement l'univers le plus dope, et que, même si je respecte et vénère Kelly, Parko et Mick pour leurs aptitudes dans l'eau, il manque toujours un truc hors de l'eau. Les mecs de Modern Collective, ils l'ont le truc, ils ont la classe, ils sont arty, ils posent leurs balls et ils font progresser le surf en général.

En gros, c'est du gros, fait par des gros surfeurs, avec du gros son, un gros montage, du gros tricks et une grosse atmosphère. Jetez vous dessus!

Modern Collective - The First Visions from Poor Specimen on Vimeo.

ONE MILLION DOLLAR!!!!

Ouai, c'est le total du prize monney à récupérer au triple crown à Hawaii... ça fait rêver.

Bon deux choses.

La première, que tout le monde avat bien compris, le gagnat n'empoche pas 1 million, mais c'est bien le total à prendre sur toute les comp' + le gagnant du dream tour. Mais bon, c'est bien quand même.

La seconde, plus intéressante à mes yeux, c'est qu'en cette période de crise, de morosité globale, où l'industrie du surf licencie à tour de bras et où de mec comme Bobby ou Bede n'ont as de sponsor principal, et bien, on trouve de l'argent pour continuer à faire rêver les kids.

C'est peut-être à mettre en relation avec les récents scores excellents des webcast et les centaines de milliers de viewers...

Au final, le surf, c'est comme le tennis ou le foot, c'est l'offre et la demande...

Mais bon, c'est quand même mieux.

Et alors, ça trouve?

C'est le Search à Peniche au Portugal, à un des moments les plus existants du tour.

Parko vs Fanning, le marié et son témoin, deux potes qui s'affrontent à distance, jusqu'au clash qu'on espère tous, une finale entre les deux potes...

Au vu des derniers heats surfer par les deux compères au 3ème tour, ou encore en quart pour Parko (18,30 avec un barrel lunaire à 10), et le tout dans des vagues de 2,50m, ou plutôt des mâchoires de 2,50. On peut dire que la compétition est bouillante!

Cependant, les éléments perturbateurs sont bien là. Owen Wright, l'australien wild card qui a sorti Slater et surtout Reynolds dan un heat plus excitant qu'un premier rendez-vous!

BREAKING NEWS! Alors que le wild card, domine sa série face à Damo, avec notament un tube à 10, juste inhumain, il se boite sur une monstre vague, et se serait perforé le tympan. En tout cas, il est sorti de l'eau et n'a pas pu finir sa série.

Malgrè ça, et un bon quart d'heure seul à l'eau, Damo n'est pas passé. Donc tous au rules-book pour savoir, en esperant que le jeune rookie de la comp' ne se soit au final que juste abîmer le tympan, et qu'il puisse faire bouillir e spectacle en demie.

Après des conditions plutôt très médiocres tout le long de cette campagne européenne, voir ce niveau de vagues et d'excitation donne une grande bouffée d'air au tour.

Oh putain, ça charge grave!, j'y retourne.

Mundaka: l'arlésienne!

Bah voilà, en dehors de 2 demies journées, le Mundaka aura eu lieu à ...Sopelana, normal!

Et oui, la gauche de Mundaka, elle se mérite, on a beau être un des meilleurs surfeurs de la planète, si le spot ne veut pas, il ne veut pas... Quand on connaît le potentiel de cette putain de gauche et qu'on ne la voit que trop peu au cours de l'événement le plus médiatisé du spot, on ne peut s'empêcher d'être déçu. C'est un peu comme si tu te mariais avec Megan Fox, et qu'elle ait la migraine pour la nuit de noce. T'es sur-blasé...

Enfin, pour reprendre l'actu sportive (ce que normalement on ne fait pas), De Souza gagne, avec un engagement réel, mais un style auquel on n'adhère ou pas. Nous pas.

M'enfin, c'est un petit peu le carnaval de Rio cette année sur les contest Européens. On pense forcement à ce petit démon de Gabriel Medina qui a DE-MON-TE le King Of The Groms, avec un putain de 20/20 en final, et un surf de vidéo.

Voilà en gros, le Braziou, c'est la fête. Fait beau, les filles sont canons, même les favellas sont dopes en ce moment, alors pourquoi pas y organiser un petit surf trip prochainement...

Mundaka, la capricieuse.

Le problème avec les filles super fraîches, c'est qu'elles savent qu'elles le sont. Du coup, contrairement à une fille moyenne, ou même jolie, la "maxi-gal", comme on dit en jamaïcain, est capricieuse, imprévisible et indomptable.

A partir de tout ça, on peut se dire que Mundaka est une "maxi-gal".

Depuis le début du contest, à peine 8 séries sont passées, et finalement au bout d'une semaine de waiting period, les pros ont demandé la reprise de la compétition.

Et devinez quoi, comme en boite quand tu finis la soirée, éconduit par les "premiers choix", tu te rabats sur celle qui restent, et qui se font moins désirées, les moins jolies (pour pas dire les moches...).

Sopelana, c'est un peu le second choix, c'est la fille à qui tu vas parler en toute fin de soirée, mais elle te permet de scorer, et comme t'as les crocs...bah tant pis, ça fera l'affaire.

Mundaka.

Après un debut de saison verrouillé par Parko, depuis l'Australie jusqu'à J-Bay, voilà que tout est relancé grâce à 2 victoires successives de Mick Fanning.

Maintenant, c'est Mundaka. Une des étapes les plus exotiques du tour.

Mundaka, c'est ce qu'on appelle un patelin. Un tout petit bled de pécheur, avec un rade qui donne sur le port, la San Miguel à 1,50€, les filles sont belles, la vague est hors-norme. C'est réellement un contest spécial.

Cette année, c'est d'autant plus exitant que, contrairement aux années précédentes, l'enjeux est monstrueux, les deux coolies kids Parko & Fanning sont aux coudes à coudes, et si le spot veut bien nous offrir son meilleur, alors on peut avoir un contest de feu. Rappelons que Parko gagne régulièrement le contest du meilleur tuyau, et que Fanning est dans le "game" en ce moment.

Voilà, c'est "on", vous avez le live dispo:

http://www.billabongpro.com/mundaka09/live.php?rLingua=fr

allez, on vous laisse faire semblant de bosser.

c'est quoi ici?

Tout comme chez nos camarades de encorehorssujet.blogspot.com, ici nous allons essayer de parler de smurf, et d'en parler de la façon la plus décalée possible, d'aborder des sujets et des thèmes un peu différemment.

Non, on ne va pas faire de la news, en tout cas pas de la news smokin' hot (ce qui prouve le non-sérieux du nom du blog), mais plutôt un peu de recul sur les événements et l'actualité du smurf.

Enfin on relit et on se dit que ça a l'air sérieux, alors on va allez boire quelques jus avant de commencer.

chill