mardi 22 février 2011

Quiksilver est elle toujours une marque de surf?

Tiens, quelle question étrange...
Vous vous dites dans un premier temps que l'auteur de cette question ne sait pas quoi faire de son temps pour se poser une question aussi con. Et là dessus, vous avez raison.
C'est en cherchant à tuer le temps, coincé dans des bouchons un vendredi soir, que j'ai laissé mon esprit se promener, au gré des parois accidentées de mon cerveau pas tout à fait sobre.
Mais voilà, je suis tombé, comme ça, comme on tombe sur un clip de Rhianna, sur un pub de la dernière campagne Quik, et je me suis demandé si leur concept de pub "studio" n'était pas, tout simplement, ce que les psychologues appellent un acte manqué.
Quik est présent depuis presque toujours dans le monde du surf, et l'a entraîné sur la voie du mainstream et de la vente de masse. Amenant avec elle, l'ASP, les surfeurs, qui maintenant se font appeler "athlètes", sans aucune pitié pour les fondateurs du sport, les journalistes spécialisés qui disent amen à tout ce que le géant a décidé, et même nous, médiocres pratiquants, qui nous extasions devant les campagnes de communication du monstre, comme une jeune vierge devant un membre en érection.
Alors voilà essayons d'analyser, avec un point de vue tout à fait subjectif, si la marque au "Best" gros logo rouge dégueulasse, a encore quelque chose à voir avec le surf.

Attention, journalisme d'opinion (je préfère prévenir, parce qu'apparemment vous n'êtes pas habitué).

Oui, le team est là pour le prouver
Kelly, Dane, Jeremy, Tiago, Gilmore... Tout ce qui ce fait de mieux dans le surf fait part du team, ou du moins, ils essaient d'intégrer les meilleurs. Du coup quand on voit les feuilles de match, on se dit qu'une comp' world tour sans le team Quik, c'est un peu comme un Noël sans cadeau. Et puis avec l'historique qu'a créé Kelly, c'est clair que niveau histoire du surf, on ne peut pas dire grand chose.

Non, le team achète l'image.
Ok, c'est le rôle d'un team de permettre au service communication de travailler l'image de la marque, et pas seulement chez Quik, chez tout le monde. Par contre, quand on observe la stratégie de construction de team de Quik qui est à peu près celle d'un ogre qui va passer à table, on se demande si le surf les intéressent encore, ou juste les tableaux de résultats. Même Dane le dit "je suis là pour faire des thunes que je peux réinvestir dans des projets qui m'intéressent plus".

Oui, il font progresser la technologie des wetsuits.
Quik à une division R&D plutôt performante, et on doit le dire, les wetsuits qu'ils produisent, même s'ils sont esthétiquement d'un goût approximatif (mais hé, on est dans le surf, il faut plaire à la cible), sont quand même de qualité, et font avancer le bazar.

Non, leur vrai cible, c'est les grandes surfaces de sport, et le pimpim urbain.
Le pognon est en ville, c'est un fait, mais enfin, de là à se tourner uniquement vers le bordelais, le toulousain ou le parisien... Comme ça, pour info, il y a un "Boardrider" à Rouen, Normandistan. Oui Madame...
Toutes le boites on besoin de ronds, et on ne peut pas nécessairement compter que sur les pratiquants, mais de là à ne plus compter sur eux que pour le technique...

Non, c'est une société cotée en bourse qui cherche à rémunérer ses actionnaires.
Et non, c'est pas la seule dans ce cas, mais les fluctuations récentes qu'a connu la grosse vague, démontrent que l'intérêt premier de la boite n'est pas, et de loin, de nous proposer des produits cool, ou de faire avancer la culture surf. L'intérêt n#1, c'est l'actionnaire. Dans un monde parfait, les filles feraient des cacas papillon, et le leader de l'industrie du surf essaierait d'élargir le spectre du surf, et pas d'en faire un truc de grande surface.


Oui, le monde du surf vit plus aux crochets de la boite.
Pas de Quik, pas de mag, pas de vidéo, pas de tour... Quik est la plus grosse boite du secteur, mais aussi le plus gros contributeur. Mais du coup ils se prennent peut être un peu trop pour Dieu le père dans le bizz, vous ne trouvez pas?


Non, ils ont fait du surf un sport comme la formule 1 ou le tennis.
Aujourd'hui les surfeurs sont comme des athlètes, des sportifs froids et préparés. Rien qu'à voir, personne ne veut qu'on dise la vérité sur la mort (et la vie) d'Andy. Et quand on dit de lui que c'était une rockstar, les institutions du surf (financée par Quik, et les autres, comme l'ONU est financée par les US et le reste du monde) veulent bien , mais pas trop. Quand Jérémy se met sur la gueule avec un con, ce qui est une histoire à la con de baston de plage, comme il y en a partout, ça tourne en mode tension diplomatique. Quik (et les autres à sa suite) a besoin d'un sport "propre", et transforme une pratique, qui par définition devrait être organique et ingérable, en patinage artistique.


En fait, on ne sait pas. Nous chez Smoking Hot Barrels, on aime pas trop Quiksilver. Parce qu'on aime pas les fringues, pas l'image, pas l'orientation, pas les décisions stratégiques, et parce que ça ne nous parle pas. Par contre, il est évident que le surf à besoin de Quik pour continuer son développement et s'étendre. Mais s'il était juste possible de ne pas trop dénaturer le truc, histoire de ne pas complètement céder aux sirène de mega dollar...

Enfin, espérons que des petits projets core continuerons à voir le jour et à grignoter des parts au géant, pendant que celui ci continuera de se goinfrer dans le mainstream.

jeudi 3 février 2011

Breaking News!!! Compagnon chez Madness, Sniper et Ari'Nui!



A l'heure qu'il est l'info doit être officielle:
Frédéric Compagnon AKA Fred Compagnon AKA Compa Aka Gnongnon AKA Geo trouve tout AKA waterman vient de signer chez Hoff, et du coup retourne chez son premier sponsor. Le célèbre distributeur, créateur de marques de glisse signe par là même son retour sur le devant de la scène des sports rigolos qu'on fait dans les vagues.
Le waterman le plus célèbre de France doit partir pendant quelques jours (1 mois ou 2) à Bali pour aller shooter du surf, de l'Alaïa, du S.U.P., du body... Enfin tout ce qui glisse sur de l'eau.

Par ailleurs, après avoir expérimenter le truc, si jamais vous faites du M et que vous êtes à la recherche de vieilles pièces cultes Circa, Santa Cruz, etc, on ne serait que trop vous conseiller de passer à l'Outlet Hoff, à Bayonne. Il y a du bordel, parmi lesquelles quelques petites perles. Et puis le tôlier est drôle, alors n'hésitez pas à engager la conversation (sinon c'est lui qui la lancera...).

Voilà vous en savez au moins autant que nous.

Et n'oubliez pas que le surf, c'est fait pour rigoler.